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1. L'esclavage monétaire. Une monstruosité historique née en 1694 avec la Banque d’Angleterre. |
Les banques sont maintenant accusées de tous les maux, de la crise économique à l'esclavage du marché: l’auteur de cet article montre que l’accusation n’est pas sans fondement.
Le sang de la banque, c’est l’argent, désiré ou méprisé sans qu’on comprenne clairement pourquoi, mais il y a une raison et elle est sérieuse. Tout commence par la Banque d’Angleterre et l’émission de la livre sterling, lorsque les pièces d’or sont remplacées par de la monnaie. On peut ne pas être être d’accord sur tout, mais cet article expose des choses fondamentales. Quand la monnaie était de l’or, en fait, le porteur en était le propriétaire ; avec de la monnaie, il en devient involontairement le débiteur : la monnaie émise par les banques centrales est prêtée et ainsi tout argent en circulation devient une dette envers les banques centrales. L’auteur : Giacinto Auriti, juriste, écrivain et politicien. Pour continuer à lire, cliquer. . . . |
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2. Land Grabbing. Les appels ne servent pas à grand chose. |
Depuis le Forum Social Mondial de Dakar en 2011, appels, lettres de missionnaires, protestations et dénonciations se sont multipliés, mais rien ne change. Se peut-il qu’on se soit trompé de stratégie ? L’Appel de Dakar exigeait des Unions Régionales d’États, de la FAO, des institutions nationales et internationales qu’elles mettent en pratique les décisions de la Conférence Internationale pour la Réforme Agraire et le Développement Rural (CIRADR) de 2006, à savoir : la sécurisation des droits fonciers des usagers, la relance des processus de réformes agraires basés sur un accès équitable aux ressources naturelles et le développement rural pour le bien-être de tous, et le renforcement des Directives de la FAO à ce sujet. Il faut une stratégie coordonnée entre la société civile – ONGs en tête – présente dans les organismes internationaux – ONU, FAO, Parlement Européen, Union Africaine– et les organisations de base travaillant sur le terrain (PowerPoint : Présence de JPIC des Missionnaires Comboniens à l’ONU). Sinon, on arrivera au Forum Social Mondial de Tunis avec le même problème, avec les mêmes cris de protestation, avec le même sentiment de frustration et les mêmes résultats… vides et inutiles. Pour l’article complet, cliquer. . . . |
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3. Mettre l’intelligence à la mode : l’orchestre vient d’instruments recyclés, la musique des déchets. |
Il y a 25 ans, Albert Tévoèdjrè, ancien directeur du Bureau international du travail, publiait le livre Pauvreté, richesse des peuples, conçu sur l’idée que la pauvreté est un concept positif, ce qu’il faut combattre c’est la misère. Pauvre est celui « qui a tout juste le nécessaire » : si tous étaient pauvres, quel progrès pour l'humanité ! La réalité que recouvre ce mot, cependant, c’est la misère, l’incapacité d’avoir le minimum pour vivre. Ce ne sont pas les institutions internationales qui vont régler la pauvreté-misère dans le monde : ce sont les efforts personnels qui permettent aux pauvres de surmonter la misère et de vivre décemment. En juin 2011 un article du www.eco-planete.org affirmait : Le Recyclage, un des marchés de demain. Au Paraguay, les pauvres transforment la misère en pauvreté même dans un domaine aussi coûteux que la musique d’orchestre. Cette vidéo Landfill Music, en Espagnol sous-titré en anglais, le montre. Voir ici. . . |
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4. RDC. Les Banyamulenge se dissocient du M23 : un autre mensonge qui tombe. |
Le groupe rebelle M23 est vu par les Congolais et de nombreux observateurs comme la « réplique » pure et simple du CNDP (Congrès National pour la Défense du Peuple), qui a toujours eu comme credo la défense de la « minorité Tutsi congolaise », tout comme, avant lui, le RCD (Rassemblement Congolais pour Démocratie) et l’AFDL (Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Zaïre). Or Enock Ruberangabo, président a.i. de la communauté Banyamulenge (SHIKAMA) de la RDC, Tutsi congolais lui-même et qui assume depuis plusieurs années d’importantes responsabilités dans le Sud-Kivu et au niveau national, dément cette thèse dans cette interview : « On se sert du nom des Tutsis congolais pour justifier des choses autrement injustifiables. Nous, les Banyamulenge, nous nous sommes opposés à cette guerre dès le début, comme nous étions opposés à celle de Laurent Nkunda ». Pour lire toute l’interview, cliquer. . .
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5. Personne ne veut être un réfugié |
.Chaque minute huit personnes quittent tout pour échapper à la guerre, à la persécution, à la terreur. Si un conflit menaçait votre famille, que feriez-vous ? Resteriez en risquant votre vie ? Ou essayerez de fuir en risquant enlèvement, viol, torture ? Pour beaucoup de réfugiés le choix est entre ce qui les terrifie et quelque chose de plus horrible encore. HCRUN (le Haut Comité pour des Réfugiés des Nations Unies) est censé aider ceux qui sont forcés de fuir pour qu’ils retrouvent la sécurité, regagnent l'espoir et reconstruisent leurs vies. Ainsi, pourquoi HCRUN obligerait-il les réfugiés à retourner d'où ils se sont enfuis et risquer ce qu'ils ont essayé d'éviter ? Aidez, s'il vous plaît, à faire pression sur HCRUN pour qu’il reconsidère sa recommandation aux Etats qui vaudrait mettre fin au statut de réfugiés pour les Rwandais qui se sont enfuis entre 1959 et 1998. Une telle décision mettrait en danger beaucoup des gens car les changements fondamentaux, positifs et durables exigés pour la nommée Clause de Cessation ne sont pas encore en place. Cette pétition est très importante et sert pour aider. cliquer sur . . . . .
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