Mais l'IA fera-t-elle aussi une différence pour une organisation internationale comme l'ONU, pourra-t-elle influencer ses méthodes de travail, son mandat et ses missions plus larges à l'étranger ?

Alors que le projet d’un sommet sur l'IA réunissant des dirigeants du monde entier se profile à l'horizon - à une date qui reste à déterminer - nous avons posé plusieurs questions à ChatGPT, un chatbot (programme informatique de conversation qui simule une conversation humaine) alimenté par l'IA et développé par OpenAI sur la base de la série Generative Pre-trained Transformer (GPT) de l'entreprise. Voici des extraits de ces questions et les réponses.

Q : Les Nations unies envisagent d'élaborer un code de conduite pour surveiller l'IA et en prévenir les abus. Cela fonctionnera-t-il et sera-t-il réalisable ?

ChatGPT : L'idée d'élaborer un code de conduite pour surveiller l'IA et prévenir les abus est un pas dans la bonne direction, étant donné l'impact potentiel de l'intelligence artificielle sur divers aspects de la société. L'établissement de lignes directrices et de cadres éthiques pour le développement et l'utilisation de l'IA peut contribuer à répondre aux préoccupations liées à la protection de la vie privée, à la partialité, à la responsabilité et aux conséquences néfastes potentielles. Toutefois, l'efficacité et la praticabilité d'un tel code de conduite dépendent de plusieurs facteurs, dont les suivants :

La coopération internationale. L'adoption et l'application d'un code de conduite nécessitent une large coopération internationale entre les différents pays et parties prenantes. Il peut être difficile de parvenir à un consensus et de tenir compte des diverses perspectives, car les intérêts, les valeurs culturelles et les capacités technologiques varient d'un pays à l'autre.

L'applicabilité. Le code de conduite devra être assorti de mécanismes permettant d'en assurer le respect et l'application. La mise en place de cadres de responsabilité et de mécanismes réglementaires clairs sera cruciale pour prévenir les abus et encourager le respect des lignes directrices. Cela nécessitera une coopération entre les gouvernements, les organisations et les acteurs technologiques.

Le rythme technologique. Le domaine de l'IA évolue rapidement, avec l'apparition régulière de nouvelles technologies et applications et de nouveaux défis. Il sera essentiel de veiller à ce que le code de conduite reste à jour et puisse s'adapter aux progrès technologiques. Des révisions et des mises à jour régulières seront nécessaires pour suivre l'évolution du paysage de l'IA.

Équilibre entre innovation et réglementation. S'il est important de prévenir les abus de l'IA, il est tout aussi important de ne pas étouffer l'innovation et les avantages potentiels que l'IA peut apporter à la société. Il sera essentiel de trouver un juste équilibre entre la réglementation et la promotion de l'innovation pour que le code de conduite n'entrave pas indûment le progrès.

Consensus mondial. Il pourrait s'avérer difficile de parvenir à un consensus mondial sur les spécificités du code de conduite, car les différents pays et parties prenantes peuvent avoir des points de vue divergents sur le développement, les applications et la réglementation de l'IA. Trouver un équilibre entre les différents points de vue et intérêts tout en travaillant à l'élaboration d'un cadre commun pourra s'avérer une tâche complexe.

Il convient de noter que des développements ont pu avoir lieu depuis la date conclusive de mes connaissances, qui pourraient fournir davantage d'informations sur le code de conduite de l’ONU ou sur des initiatives similaires. Pour évaluer l'état actuel et la faisabilité de ces efforts, il est utile de se référer aux dernières nouvelles, aux rapports et aux déclarations officielles des organisations concernées qui participent à l'élaboration des politiques et des lignes directrices en matière d'IA.

Q : L'intelligence artificielle a-t-elle un rôle à jouer au sein des Nations unies ?

ChatGPT : Oui, les chatbots d'IA peuvent être d'une grande aide pour les organisations internationales comme l’ONU. En voici quelques exemples.

Soutien multilingue. L’ONU emploie une gamme variée de langues provenant du monde entier. Les chatbots IA peuvent être programmés pour comprendre et répondre dans plusieurs langues, ce qui en fait des outils précieux pour fournir une assistance multilingue au personnel de l'ONU, aux délégués et au grand public.

Accessibilité de l'information et des ressources. Les chatbots d'IA peuvent être conçus pour fournir un accès rapide et précis aux informations et aux ressources. Ils peuvent aider à récupérer des données, des documents, des rapports et d'autres informations pertinentes dans les vastes bases de données de l'ONU, ce qui permettrait au personnel et aux utilisateurs de trouver plus facilement les informations dont ils ont besoin.

Communication en temps réel. Les chatbots peuvent traiter simultanément un grand nombre de demandes, fournissant une communication et un soutien en temps réel. Ils peuvent aider à répondre aux questions fréquemment posées, offrir des conseils sur les procédures et répondre aux préoccupations courantes, libérant ainsi des ressources humaines pour des tâches plus complexes.

Engagement et sensibilisation du public. Les chatbots d'IA peuvent être intégrés au site web de l'ONU ou aux plateformes de médias sociaux pour dialoguer avec le public, répondre à leurs questions et fournir des informations sur les activités, les initiatives et les campagnes de l'ONU. Cela peut améliorer la sensibilisation du public et promouvoir la transparence et l'accessibilité.

Analyse des données et perspectives. Les chatbots d'IA peuvent recueillir et analyser des données à partir de conversations et d'interactions, fournissant ainsi des informations et des tendances précieuses. Cela peut aider l'ONU à identifier des modèles, à comprendre le sentiment du public et à prendre des décisions éclairées sur la base d'une analyse fondée sur des données.

Gestion des crises. En période de crise ou d'urgence, les chatbots d'IA peuvent aider à diffuser des informations critiques, à fournir des mises à jour et à répondre aux questions urgentes. Ils peuvent offrir un canal permettant aux personnes de demander de l'aide et d'accéder à des ressources pertinentes, contribuant ainsi à une gestion efficace des crises.

Il est important de noter que si les chatbots d'IA peuvent offrir des avantages significatifs, ils ne sont pas destinés à remplacer entièrement les interactions humaines. Ils constituent plutôt des outils précieux pour améliorer l'efficacité, l'accessibilité et l'engagement au sein de l’ONU.

Q : Il existe une proposition visant à créer un organisme spécial des Nations unies pour surveiller et réglementer les chatbots d'IA. Cela fonctionnera-t-il ?

ChatGPT : En tant que modèle de langage d'IA, je peux fournir une analyse de la proposition visant à mettre en place un organisme spécial de l’ONU pour surveiller et réglementer les chatbots d'IA. Veuillez noter que ma réponse est basée sur les informations disponibles jusqu'en septembre 2021, et que des développements postérieurs à cette date peuvent avoir eu lieu. La création d'un organe de l’ONU spécialement chargé de surveiller et de réglementer les chatbots d'IA pourrait présenter à la fois des avantages et des difficultés. Voici quelques points clés à prendre en compte.

Avantages.

Les chatbots d'IA transcendent les frontières nationales, et le fait de disposer d'un organisme international pour les superviser faciliterait la coordination mondiale et l'harmonisation des normes et des réglementations. Cela fournirait une plateforme permettant aux pays de partager les meilleures pratiques et de collaborer pour relever des défis communs.

Répondre aux préoccupations éthiques. Les chatbots d'IA soulèvent des considérations éthiques telles que la protection de la vie privée, la partialité, la transparence et la responsabilité. Un organe spécialisé de l'ONU aiderait à élaborer des lignes directrices et des réglementations pour répondre à ces préoccupations, en veillant à ce que les chatbots d'IA soient développés et déployés de manière responsable.

Cohérence et normes. Un organisme de réglementation central aiderait à établir des normes et des lignes directrices cohérentes pour le développement et le déploiement des chatbots d'IA. Cela renforcerait la confiance des utilisateurs et promouvrait une utilisation responsable et éthique des technologies de l'IA.

Défis.

Avancées technologiques. La technologie de l'IA évolue rapidement et les chatbots deviennent de plus en plus sophistiqués. La réglementation de ces technologies peut s'avérer difficile, car le cadre réglementaire peut avoir du mal à suivre le rythme du développement rapide des chatbots d'IA. Il est essentiel de trouver un équilibre entre l'innovation et la réglementation.

Questions juridictionnelles. Les chatbots d'IA opèrent à l'échelle mondiale, et il peut être difficile de déterminer la juridiction et d'appliquer les réglementations dans différents pays. Une coopération et un accord entre les nations seront nécessaires pour garantir une réglementation efficace.

Risque d'étouffement de l'innovation. Une réglementation excessive pourrait entraver l'innovation et limiter les avantages potentiels des chatbots d'IA. Il sera essentiel de trouver un juste équilibre entre la réglementation et la promotion de l'innovation afin d'éviter d'entraver les progrès technologiques.

Dans l'ensemble, la création d'un organe spécial de l’ONU chargé de surveiller et de réglementer les chatbots d'IA pourrait fournir une plateforme pour la coordination mondiale, les considérations éthiques et la normalisation. Toutefois, il faudra examiner attentivement les défis à relever pour s'assurer que le cadre réglementaire reste souple, favorise l'innovation et s'adapte à l'évolution rapide du paysage de l'IA.

Q : L'IA Chatbot peut-elle aider l'ONU à résoudre certains des conflits militaires en cours dans le monde ?

ChatGPT : En tant que modèle linguistique de l'IA, je peux fournir des informations et des points de vue potentiels sur divers sujets, y compris les conflits militaires. Cependant, il est important de noter que la résolution de questions géopolitiques complexes et de conflits militaires en cours nécessite une approche multidimensionnelle impliquant des négociations politiques, la diplomatie et la coopération entre les nations. Si la technologie de l'IA peut soutenir les processus de prise de décision et fournir des analyses, elle ne peut pas résoudre les conflits de manière autonome.

L'ONU joue un rôle crucial en facilitant le dialogue et les négociations entre les parties en conflit. Elle utilise une série de ressources, notamment l'expertise humaine, les voies diplomatiques et les agences spécialisées, pour résoudre les conflits. La technologie de l'IA peut être employée dans ces cadres pour améliorer l'analyse des données, contribuer aux stratégies de résolution des conflits et soutenir les efforts de la communauté internationale.

Les chatbots dotés d'IA comme AI-Chatbot peuvent fournir des informations aux décideurs politiques, aux diplomates et aux négociateurs. Ils peuvent aider à recueillir et à analyser des données, à identifier des modèles et à proposer des recommandations basées sur des données historiques ou des simulations. Cela peut aider à comprendre les complexités des conflits, à explorer les résolutions potentielles et à prédire les résultats de différents scénarios. Cependant, il est important de reconnaître que la résolution des conflits militaires nécessite un jugement humain, de l'empathie et de la volonté politique. L'IA peut apporter une aide précieuse, mais en fin de compte, les résolutions durables nécessitent les efforts collectifs et la collaboration des nations, des organisations internationales et des parties prenantes impliquées dans les conflits.

Q : Quelle est la crédibilité des réponses fournies par IA Chatbot ? N’y a-t-il pas un mélange de réalité et de fiction ?

ChatGPT : En tant que modèle linguistique de l'IA, je m'efforce de fournir des réponses précises et utiles sur la base des informations dont je dispose jusqu'en septembre 2021. Cependant, il est important de noter que je n'ai pas accès en temps réel aux événements actuels ou aux développements en cours au-delà de cette date. Par conséquent, toute information que je fournis sur des événements, des nouvelles ou des détails spécifiques liés à la période postérieure à septembre 2021 peut être obsolète ou incorrecte.

Bien que je m'efforce de fournir des informations fiables et factuelles, il est toujours possible que mes réponses contiennent des erreurs ou des inexactitudes. En outre, en tant qu'IA, je ne possède pas d'opinions ou de croyances personnelles. Je génère des réponses sur la base de modèles et d'informations contenus dans les données d'entraînement qui m'ont été fournies, qui comprennent un mélange d'informations factuelles provenant de sources réputées ainsi que des exemples qui peuvent être fictifs ou hypothétiques. Il est toujours bon de vérifier les informations provenant de sources multiples et de consulter des références ou des experts faisant autorité lorsque l'on traite de questions critiques ou que l'on cherche à obtenir les informations les plus récentes.

Q : IA ChatGPT est-il capable de produire des communiqués de presse pour l'ONU, des transcriptions de conférences de presse et le rapport annuel du Secrétaire général ?

ChatGPT : En tant que modèle linguistique de l'IA, je peux certainement générer des textes dans le style des communiqués de presse, des transcriptions de conférences de presse et des rapports de l'ONU. Cependant, veuillez noter que l'exactitude et la fiabilité de ce contenu généré peuvent varier, et qu'il est toujours important de vérifier les informations provenant de sources officielles. Bien que je m'efforce de fournir des informations exactes et à jour, il est essentiel de consulter les canaux et publications officiels de l'ONU pour obtenir les communiqués de presse, transcriptions et rapports officiels.

Voir, AI ChatGPT Responds to UN’s Proposed Code of Conduct to Monitor Artificial Intelligence | Inter Press Service (ipsnews.net)

Photo. © United Nations