La Commission Européenne a adopté une résolution pour passer au tout-électrique d’ici 2035. Cette résolution a été approuvée par les États membres de l’Union européenne et prévoit que seuls les véhicules ne produisant pas de CO2 pourront être nouvellement immatriculés à partir de 2035. Cette décision radicale exclut les voitures à essence, diesel ou hybrides.
C’est une bonne décision ou le contraire comme affirme toute une opposition qui soutien : le tout-électrique va aggraver les choses sur le plan écologique tout en étant ruineux pour les Etats. Ça paraît difficile à croire. Et même absurde : on nous a toujours dit qu’il n’y avait “pas pire que le pétrole” et qu’on “allait vers l’électrique” parce que ça nous garantissait moins de pollution. Mais plusieurs scientifiques ont récemment analysé, en détail, la fabrication d’une batterie électrique de voiture.
Sur quels arguments se basent ces affirmations ?
1-. La fabrication des batteries rejette deux fois plus de CO2, responsable du réchauffement climatique.
Fabriquer une batterie puis un véhicule électrique génère des émissions de CO2 deux fois supérieures à la fabrication d’un véhicule thermique. Tous les experts favorables à la voiture électrique le savent et le disent.
2-. Pour fabriquer les batteries, il faut extraire des métaux rares et ultra polluants.
Les batteries de voiture, comme celle de la Tesla Model S, contiennent 16 kg de nickel, 15 kg de lithium, 10 kg de cobalt.
Ces métaux lourds et toxiques laissent des colossales montagnes de résidus derrière eux, que les industriels rejettent dans la mer ou qui polluent les sols et l’air.
L’inhalation de ces poussières de nickel et de lithium expose à des risques d'intoxication aigus, menant à des fibroses pulmonaires et des cancers du poumon, des problèmes ORL, d’innombrables problèmes de peau.
Et pour l’environnement aussi c’est un désastre :
3-. Recharger ces batteries nécessite un énorme surcroît d’électricité… qui va coûter cher et impacter l’environnement
En France, par exemple, l’électricité nécessaire pour recharger les batteries de 38 millions de voitures électriques sera de 98 Térawatts supplémentaires par an. C’est énorme. Pour répondre à cette demande, la France va devoir augmenter de 20% sa production d’électricité.
Limitée par son parc nucléaire vieillissant, elle ne pourra pas y arriver.
Elle va donc devoir importer de l’électricité très chère, ce qui va alourdir les factures des français. Par ailleurs ces importations proviendront d’une électricité à 63% d’origine fossile : charbon, gaz, pétrole.
On s’apprête donc à augmenter la consommation d’une électricité polluante… pour faire rouler des véhicules moins polluants ?
4-. Aucun plan n’est prévu pour le recyclage des batteries électriques après utilisation.
Les batteries électriques de voitures s’épuisent autant que celles des téléphones. Au bout de 5 à 8 ans on devra les remplacer. C’est la raison pour laquelle les constructeurs automobiles garantissent actuellement les batteries jusqu’à 160 000 km seulement.
Leur remplacement sera un énorme coût caché pour les acheteurs, mais représente aussi des risques de pollution non maîtrisés : ce seront bientôt des dizaines de millions de batteries lithium qui se retrouveront sur le marché des déchets, sans solution de recyclage à ce jour.
5- La voiture électrique va nécessiter l’installation de milliers de bornes de recharge coûteuses et laides.
En 2035, à partir de 2035, on ne pourra plus immatriculer de nouveaux véhicules thermiques mais ceux qui auront été vendus avant cette date pourront continuer à circuler. On sera obligé d’acheter une voiture électrique à prix beaucoup plus élevé. L’Etat va financer avec les impôts la construction de dizaines de milliers de bornes de rechargement.
Combien cette infrastructure gigantesque va coûter ? Avec quels matériaux ça sera fait ? Avec quelle empreinte carbone laissée ? Quel prix coûtera l’entretien chaque année ?
On a eu toute information sur cet impact financier ? Une seule chose est sure : ce sont les citoyens qui paieront.
6-. Il y a aussi les nouvelles carrosseries, qui vont accélérer la pollution par l’aluminium.
Les industriels doivent alléger au maximum les véhicules électriques, parce que les batteries sont extrêmement lourdes (1/4 du poids de la Tesla Model S).
Pour y arriver ils privilégient des carrosseries en aluminium, métal dont l'extraction (bauxite et cryolithe) génère ces déchets insolubles issus d’un traitement avec de la soude et qui sont composées de plusieurs métaux lourds tels que l'arsenic, le fer, le mercure, la silice et le titane.
Voir, Voiture électrique : STOP avant le désastre ! Voir aussi Quelle est l’empreinte carbone d’une voiture thermique vs électrique ? et La voiture électrique cause une énorme pollution minière
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