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Soudan. « La plus grande crise humanitaire au monde pour les enfants »

Agensir 13.08.2024 Alberto Baviera Traduit par: Jpic-jp.org

La crise humanitaire des enfants au Soudan est, en termes de chiffres, la plus importante au monde. C'est aussi une crise de négligence. Bon nombre des innombrables atrocités commises contre les enfants au Soudan ne sont pas signalées, souvent en raison d'un accès très limité.

« Des milliers d'enfants ont été tués ou blessés lors de la guerre au Soudan. Les violences sexuelles et le recrutement sont en augmentation. Et la situation est encore plus grave là où la présence humanitaire continue d'être refusée ». C’est ce qu’a déclaré James Elder, porte-parole de l’Unicef, soulignant que « cinq millions d’enfants ont été forcés de fuir leurs foyers – une moyenne stupéfiante de 10 000 filles et garçons déplacés chaque jour – faisant du Soudan la plus grande crise de déplacement d’enfants au monde. Beaucoup d’entre eux ont dû le faire plusieurs fois.

« Samedi matin – continue Elder – une équipe locale de football de garçons jouait dans un espace ami des enfants de l'UNICEF dans l'État de Khartoum lorsqu'une grenade a touché le terrain de football. Deux garçons ont été tués et presque toute l'équipe a été blessée. J'ai rencontré ces enfants, aussi bien à l'hôpital qu'à l'espace ami des enfants de l'Unicef. Ils sont choqués », rapporte le porte-parole. « Hier, j'ai parlé avec un agent de santé expert qui m'a parlé de l'ampleur des violences sexuelles pendant cette guerre. Il m'a expliqué qu'il avait eu des contacts directs avec des centaines de femmes et de filles, certaines âgées d'à peine 8 ans, qui avaient été violées. Beaucoup ont été retenues captives pendant des semaines. Il a également évoqué le nombre inquiétant d'enfants nés après un viol et qui sont abandonnés ».

« Depuis plus d’un an, nous disons que les enfants du Soudan ne peuvent pas attendre. Eh bien, maintenant, ils meurent », ajoute Elder, soulignant que « la famine dans le camp de Zamzam est la première constatation de famine par le Comité sur la réalité de la famine depuis plus de sept ans et c’est seulement la troisième fois qu'un constat de famine est fait depuis qu’on fait le suivi. Le système a été créé il y a 20 ans ».

« Nous devons être très clairs : sans un accès sûr et sans entrave, et sans la suppression des obstacles – notamment transfrontaliers et longue distance – la flambée de famine de ce mois-ci dans une partie du Soudan risque de s'étendre et d'entraîner une perte catastrophique de vies humaines », poursuit le porte-parole de l’UNICEF, en avertissant : « Sans action, des dizaines de milliers d’enfants soudanais pourraient mourir dans les mois à venir. Des dizaines de milliers. Et ce n’est pas du tout le pire des cas. Toute épidémie fera monter en flèche la mortalité. Les maladies sont notre grande peur. Si une épidémie de rougeole, de diarrhée ou d’infections respiratoires survient – ​​sachant que dans les conditions de vie actuelles, et avec les fortes pluies et les inondations, ces maladies se propagent comme une traînée de poudre – les perspectives terrifiantes pour les enfants du Soudan augmentent considérablement ».

En plus de demander « un accès humanitaire sûr et sans entrave par toutes les routes, à travers les lignes de conflit (en particulier le Darfour, Khartoum et le Kordofan) et à travers les frontières du Soudan », « une augmentation massive du financement des donateurs pour éviter l'effondrement des systèmes essentiels, en payant les travailleurs de première ligne, en fournissant des fournitures vitales et en entretenant les infrastructures critiques », « un cessez-le-feu immédiat » est urgent. Elder conclut en déclarant que « en fermant les yeux sur le Soudan et en ignorant les immenses souffrances, les parties à la guerre et la communauté internationale continuent de mettre en place un dangereux précédent d’apathie mondiale envers les enfants ».

Voir, Sudan: Unicef, “per i bambini è la crisi umanitaria più grande al mondo”

Photo. Une Soudanaise qui a fui le conflit au Darfour, où les forces paramilitaires de soutien rapide ont commis des atrocités de masse, traverse vers le Tchad voisin le 2 août 2023.Zohra Bensemra. Zohra Bensemra © Reuters

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Les commentaires de nos lecteurs (1)

Dario 04.10.2024 Non solo non finisco l articolo per motivi teologici ed interesse generale della cultura cristiana ..ma la assurdità di questo mondo che adora il capitalismo sfrenato..il narcisismo importato da S Francisco luogo cosi " democratico" ma così iniquo e disgustoso..povertà affitti ricchezze etc..( la harris gli obama etc,,e le loro menzogne come il trump diciamo e ha parte di ciò.. io non voto giusto essere chiari) conoscendo le sue colpe le inequita" il suo paradosso e che e nelle messe quotidiane dovrebbero essere monzonite in ambito teologico.... il prete giovane dovrebbe conquistare il cuore dei giovani ..ma nessuno se ne importa ,,il giovane dovrebbe porsi la domanda cosa e" l anima di Dio? sembra che nessuno lo sappia..seminario grosse universita vaticane costose che ti portano la carriera ecclesiastica in alto..ma gesù predicava dal basso.,,predicava cio che oggi pochi predicano..forse i pentecostali fanno ..etc.. grazie per l articolo